Peut-être se rencontrèrent-ils aux Trois Baudets, cabaret où Jean-Pierre, au tout début des années 50, avait l’habitude de dire des poèmes ? Toujours est-il que Georges Brassens, alors
seulement connu de quelques initiés, participa aux chaleureuses rencontres des Jeunes Auteurs Réunis, que dirigeait Jean-Pierre, et qu’il lui confia le manuscrit de « La Tour des Miracles« afin qu’il l’édita. Le goût de Brassens pour la poésie ne se démentit jamais, et par la suite, il mêla toujours, dans ses albums des poèmes d’Aragon, Francis Jammes, Lamartine, Villon, Paul Fort, etc. à ses chansons. C’est aussi dans cette effervescence, que Georges Moustaki, le frère de la muse de Jean-Pierre, Tsou, fit la connaissance de Brassens.